Les fringues au sec #16/30*

L'hiver a pris ses quartiers dans notre pays depuis quelques jours ( officiellement depuis le 21 décembre 2016 ).

A l'extérieur, les températures avoisinent les - 10 degrés, et à l'intérieur des logements - pour les mieux lotis -  les +21 degrés. 

Cette source de chaleur qui se diffuse généreusement ( grâce à des prélèvements toujours plus importants de mon compte bancaire ), je l'utilise pour sécher les vêtements de la maisonnée ( principe du rien ne se perd !).

Depuis de nombreuses années, mes fringues sont étendues sur un séchoir en plastique ( un tancarville, antonomase ** d'une ville de Seine Maritime : Tancarville. ). En effet, pour éviter l'affolement de mon compteur électrique, je préfère de loin épingler mes affaires sur les branches plastiformes de mon séchoir. 

Au départ, le tancarville  était au rez de chaussée, mais très vite, je l'ai installé dans la salle de bain à l'étage !

Pourquoi ? 

Celui-ci trônait fièrement au milieu de la salle à manger devant la cheminée. Quand nous recevions, les invités et les proches pouvaient tout à loisir lorgner du coin de l'oeil  sur  les sous -vêtements et chaussettes ! 

De plus, la cuisine étant ouverte sur la pièce de vie,  les odeurs alléchantes d'une soupe maison à l'oignon ou d'une potée  venaient parfumées pantalons et pulls s'une légère fragrance épicée et poivrée même si la V.M.C fonctionnait à plein régime.

Je suis une femme des temps modernes,  et également une maman,  je possède un sèche linge !

Mais ce dernier est utilisé essentiellement pour sécher draps et housses de couettes, ainsi que serviettes en coton, et accessoirement quand j'attends " Maman, mon pull XX ,n'est pas Encore sec" , ou bien " J'ai plus rien à me mettre" , malgré une pile de vêtements qui empêche le placard de se fermer, " il me Faut çà Pour demain ". Ah, j'oublie également les épisodes de gastro entérites. Mais, là je vous épargne tous commentaires imagés ;  je sais que vous en sortez depuis peu ! 

" A faire "  à suivre to follow  

 * #15/30 sur mon compte Instagram. Fandetoile

 ** Figure de style par laquelle un nom commun ou une périphrase désigne un nom propre. 

 Gestes du quotidien #12/30   *  

Le dénim est un incontournable de notre dressing vestimentaire. Long, délavé, à pattes d'éléphants ( je suis en mode décalée ) taille baisse ( particulièrement éprouvant pour les yeux quand une personne  se penche pour  ramasser un objet malencontreusement  tombé ). Bref, le dénim est sous toutes les coutures.

Mais d'où vient exactement le dénim, vulgairement  connu sous le nom de " Jeans " ? 

Il provient d'Europe, et plus exactement de la ville de Gênes en Italie. Au départ, ce tissu est conçu pour les vêtements de marins et également pour les voiles pour sa robustesse. Au fur et à mesure de  recherches, une famille de tisserands, notamment la famille André développa une toile de coton en armure de serge, teintée en bleu indigo dans la ville de Gênes  : COCORICO ou presque Le Dénim est né ! 

Ensuite, vous connaissez la petite histoire ? 

Levi Strauss installé sur la côte ouest des Etats Unis pour la ruée vers l'or, transporte dans des chariots des toiles de tentes et des bâches en dénim qu'il vendait aux chercheurs d'or. Jacob Davis lui acheta une de ces toiles pour y tailler dedans un pantalon pour satisfaire un client bûcheron ( à la demande d'une femme, ah nous les femmes source d'idées innovantes.) Rapidement, le pantalon rencontre le succès. Le " Jeans " est vivant.

Après vous connaissez la suite ...

Chacun d'entre nous possède  Son pantalon,  Son fétiche, Son compagnon de toutes les joies et/ou de galères dans son placard.

En ce qui me concerne, j'ai le mien depuis plus de  XX années - coquetterie féminine - Je l'ai usé sur les bancs de la faculté, porté pour des cérémonies familiales, pour des ballades dominicales. A l'époque, il était légèrement moins blanc, mais il s'est bonifié avec l'âge et pris de la valeur. Mais, ce qui me touche plus particulièrement, après tant d'années de bons et loyaux services, il m'est toujours fidèle. Je le porte Toujours ! et encore.

Même s'il a perdu de sa superbe, quelques fibres en moins ( hélàs, le temps n'épargne personne ) quelques trous visibles  ( c'est actuellement fashion ) il est là pour quelques années. Certes,  un jour je le remplacerai pour un tout neuf, tout pimpant. Mais, je ne suis pas pressée et tant qu'il accepte mes gambettes, je le conserve. 

" A faire " à suivre ..to follow 

Autopsie du mode de vie du foyer X .

Il est préconisé d'aller progressivement vers le mode de vie Zéro déchet, anti-gaspillage.

Il y aura ( sûrement ) des souhaits de retour en arrière,  des couacs et des rechutes sont à envisager ( et personne ne vous jettera la pierre ) Le tout plastique, c'est facile, moins compliqué, c'est humain. Les mauvaises habitudes sont tenaces et bien ancrées.*

Si vous  entreprenez cette démarche, celle-ci peut paraître laborieuse et de longue haleine,  et pas forcement comprise par votre entourage. Mais le jeu en vaut la chandelle, " notre avenir en dépendant " , scénario " mauvais film série B américaine " notamment  champions du gaspillage ( parmi d'autres pays )  euh là , je la joue cour d'école ....

Lors du shopping par exemple : 

Avoir toujours un sac en tissu dans le sac à main " T'as pas de sac à main, t'es pas une fille ", scénario façon magazine people.

Etudier les pistes, les alternatives qui s'offrent à vous " Rome ne s'est pas construite en un jour " scénario historique. Mais, ce sont les petits gestes du quotidien qui à la longue créent  la différence. La  bonne qualité d'un article se voit à la finition, aux petits  détails.

La démarche " anti-gaspi ", la tendance " Zéro déchet " est possible dès que l'on a pris conscience de l'impacte de nos modes de consommation sur notre environnement.

Aujourd'hui, chaque consommateur a  le pouvoir final en achetant OU pas les produits proposés par les industriels...Scénario à la Erin Brockovich.**

" A faire  à suivre " ...to follow 

* rappel d'où je suis : fille du littoral  finistérien.

 **Erin Brockovich-Ellis est une autodidacte, devenue adjointe juridique et militante de l'environnement, connue pour avoir révélé une affaire de pollution des eaux potables à Hinkley. Wikipédia